L’Aéroport Nice Côte d’Azur obtient le plus haut niveau de l’Airport Carbon Accreditation

Avec cinq ans d’avance sur son planning, l’aéroport Nice Côte d’Azur intègre le club restreint des 4% d’aéroports qui, à travers le monde, sont engagés dans le programme Airport Carbon Accreditation et ont atteint ce plus haut niveau d’exigence. Cette accréditation acte que l’aéroport a non seulement réduit d’au moins 90% les émissions sous son contrôle, mais encore qu’il a déterminé et mis en œuvre une feuille de route de décarbonation de l’ensemble de sa chaîne de valeur, incluant les émissions des avions en demi-croisière, lors des phases de décollage et atterrissage et leurs activités au sol.

« C’est une grande fierté pour l’aéroport Nice Côte d’Azur de recevoir cette accréditation. Elle couronne le travail sans relâche que nous menons depuis de nombreuses années pour réduire fortement et durablement l’empreinte environnementale de nos activités et de celles de nos partenaires. Elle confirme par ailleurs la promesse que nous avons faite aux azuréens et à notre territoire que nous pouvions concilier la performance opérationnelle et la performance environnementale, le développement de notre réseau et la préservation de l’avenir. »
Franck Goldnadel, président du Directoire des Aéroports de la Côte d’Azur

« Félicitations à l'Aéroport Nice Côte d'Azur pour son accession au niveau 5, le plus haut niveau d'Accréditation Carbone Aéroportuaire. Depuis son adhésion au programme en 2011, l'aéroport est à l'avant-garde de la lutte contre le changement climatique, atteignant désormais zéro émission nette sous son contrôle direct et maintenant un objectif clair de décarbonation complète d'ici 2050. De l'utilisation d'une électricité 100 % renouvelable à la collaboration étroite avec ses employés, fournisseurs, compagnies aériennes et partenaires pour réduire leurs émissions, l'Aéroport Nice Côte d'Azur s'impose comme un leader mondial, plaçant la barre plus haut en matière d'innovation, de collaboration et de décarbonation dans le secteur aéroportuaire. »
Olivier Jankovec, Directeur Général ACI EUROPE

Cette distinction vient donc récompenser l’engagement de l’Aéroport Nice Côte d’Azur qui fait figure de pionnier en matière de décarbonation et de laboratoire de l’aéroport de demain. Elle atteste :

• Une empreinte carbone vérifiée conformément aux plus hauts standards internationaux (GHG Protocol et ISO 14 064).
• Un plan de gestion du carbone révisé démontrant une réduction durable supérieure à 90% sur ses propres émissions (scope 1&2) depuis son année de référence (2010)
• La mise à jour du plan de partenariat avec ses parties prenantes. Le plan fournit des informations sur l'état d'avancement de la réduction des émissions des parties prenantes par rapport à leurs objectifs.
• Une feuille de route de décarbonation "Net Zéro Emissions" de sa chaîne de valeur (scope 3), afin d’atteindre une baisse de 90% sur ces émissions à horizon 2050. Cette feuille de route sera révisée tous les 6 ans, l'aéroport devra démontrer les progrès accomplis dans la réalisation de l'objectif à long terme et des étapes clés.

Depuis 2010, l’Aéroport Nice Côte d’Azur (ANCA) a mis en œuvre un plan ambitieux de réduction de son empreinte carbone lui permettant d’atteindre une réduction de 93 % des émissions GES liées à ses activités sur l’année 2024. Cela résulte de l’implémentation d’actions phares :

• La transition vers une électricité 100 % renouvelable pour toutes ses installations.
• Le déploiement d’une flotte de véhicules électriques.
• L’utilisation de biodiesel HVO 100 pour les groupes électrogènes
• L’optimisation des consommations énergétiques des infrastructures et équipements.
• La substitution des chaudières à gaz par des systèmes de géothermie et de récupération de chaleur fatale (boucle d’eau tempérée).

Les émissions résiduelles incompressibles (scopes 1&2) sont désormais entièrement absorbées via des projets certifiés. L’objectif à terme est d’absorber en propre la totalité de ces émissions résiduelles à travers ses projets de séquestration carbone locaux (projets de reforestation avec l’ONF initiés sans discontinuer depuis 2020).

Fort de son expérience, l’aéroport vise maintenant l’obtention du « Net Zéro Emissions » sur la totalité de son empreinte carbone à l’horizon 2050. Pour ce faire, il a planifié une feuille de route de décarbonation validée par l’Airport Carbon Accréditation dans le cadre de sa candidature au niveau 5.

Pour parvenir à la neutralité d’ici 2050, soit une réduction et un maintien des gaz à effet de serre de 90% par rapport à l’année de référence 2024, l’aéroport a mis en œuvre une feuille de route partagée avec ses partenaires, compagnies aériennes et assistants en escale notamment, qui repose sur 4 leviers.

1. Le déploiement des Carburants d’Aviation Durables : Substituer le kérosène par des biocarburants aéronautiques réduisant l’impact carbone de 90% sur la totalité de leur cycle de vie, en conformité avec la règlementation européenne. 
2. L’anticipation de la rupture technologique : Déployer des infrastructures adaptées à la transition énergétique des aéronefs (hydrogène et électrique).
3. Le renouvellement des flottes : Bénéficier des avancées technologiques sur la conception des aéronefs (mise en service d’aéronefs moins énergivores et plus efficients).
4. L’optimisation des opérations : Collaborer avec les autorités sur l’optimisation des trajectoires, la descente continue ou encore l’amélioration du temps de roulage.

Ces piliers de décarbonation de l’aérien sont complétés par des actions non-aéronautiques telles que le développement des transports en commun et des bornes de recharge électriques pour décarboner les accès aéroportuaires ou encore le déploiement de politique d’achats responsables incluant l’enjeu de décarbonation.

Cette certification bénéficie non seulement à l’aéroport, mais aussi à l’ensemble du territoire et des partenaires. Elle permet aux Azuréennes et Azuréens d’entrevoir une offre de mobilité durable et décarbonée. 

Des co-bénéfices résultent également de cette démarche pour les riverains, les passagers et les employés tels que l’amélioration de la qualité de l’air, la réduction des nuisances sonores et le développement de solutions de mobilité durable.

Définitions

Scope 1 : Les émissions directes de GES qui proviennent de sources qui sont la propriété et/ou sont sous contrôle de l’aéroport, par exemple, les émissions issues de la combustion dans des chaudières, fourneaux, véhicules, etc. qui sont la propriété et/ou sous le contrôle de l’aéroport.
Scope 2 : Les émissions indirectes de GES provenant de la génération de l’électricité, de la vapeur, du chauffage ou du refroidissement achetés et consommés par l’aéroport. Les émissions du scope 2 sont produites physiquement dans les installations où l’électricité achetée est générée.
Scope 3 : Toutes les autres émissions indirectes, qui sont la conséquence des activités de l’aéroport, mais sont produites par des postes qui ne sont pas la propriété et/ou sous le contrôle de l’entreprise (par exemple, les mouvements des avions au sol et en l’air, les véhicules et équipements conduits par des tiers, le traitement des déchets hors site, etc.). Ces sources peuvent se trouver sur le site ou en dehors de l’aéroport (périmètre géographique).

* : aéroports accueillant plus de 14 millions de passagers par an